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31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 16:42

Le 12 juillet 2020, le club franco-polonais Joseph Conrad a réussi, entre les deux confinements , à voir l'excellent film de la réalisatrice polonaise A. Holland : L'OMBRE DE STALINE (2019), au cinéma de Val de Reuil. Le film est un biopic, inspiré par  l'histoire vraie du journaliste britannique Gareth Jones. il se rend en URSS en 1933 avec le projet d'interviewer Staline. Il s'interroge en effet sur le "miracle économique soviétique" . A Moscou, il se rend compte que les journalistes qui émettent des critiques contre la propagande stalinienne sont menacés et parfois disparaissent...Il obtient de pouvoir partir enquêter en Ukraine, le "grenier à blé" de l'URSS. Il y découvre une misère atroce et la famine règne, jusqu'au cannibalisme. Les historiens ont donné le nom d'HOLODOMOR  à cette famine organisée sous Staline qui fit entre 2,6 millions et 5 millions de morts  : les céréales étaient  exportées hors d'Ukraine pour financer le "progrès" d'autres régions. Le journaliste Gareth Jones est expulsé d'URSS et a le courage de témoigner de ce qu'il a vu en Ukraine dans un article d'un journal publié au Royaume-Uni. Jones avait peut-être rencontré George Orwell, auteur de La Ferme des Animaux, livre  qui dénonça le stalinisme en 1945. Mais le gouvernement  britannique veut maintenir dans les années 30 de bonne relations avec Staline et un journaliste du New-York Times en poste à Moscou apporte un démenti à l'article de Jones. Gareth Jones, ce "lanceur d'alerte avant la lettre" sera assassiné quelque temps plus tard, probablement sur ordre de Staline. "Il n'eut que le temps de dire la vérité" ("Le Monde"). Il méritait bien que son nom et son action soient connus de nous ! Ce 18e film d'A. Holland est " un très beau polar, ponctué de séquences terrifiantes mais aussi de réflexions sur la propagande et le totalitarisme" ("Le Parisien"). Nous vous recommandons ce film qui est de plus parfaitement interprété et constitue un témoignage historique prenant. Précisons que ce crime de l'holodomor n'est toujours pas reconnu comme un génocide...

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6 mars 2020 5 06 /03 /mars /2020 22:52

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6 mars 2020 5 06 /03 /mars /2020 22:40

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 13:44
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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 14:43

Reprise des cours de polonais en janvier 2020 :

Les cours de polonais ont lieu depuis janvier tous les vendredis de 16h30 à 18h à la Médiathèque de Louviers, salle 2 du premier étage. Nous aurons le plaisir de vous y accueillir. Prendre contact avec François Dycha : françois.dycha@wanadoo.fr

Activités culturelles du Club franco-polonais Joseph Conrad de Louviers-Val de Reuil en 2019 :

1) Jeudi 7 mars 2019 : Nicolas Geneix nous a fait l'amitié de venir nous présenter au cinéma Forum de Louviers le film polonais Cold War (Zimna wojna) de Pawel Pawlikowski, en lien avec l'association Derrière l'Ecran (Merci à  Fabien Van Loyen). Ce film âpre, en noir-et-blanc, a été tourné notamment à Lodz. Son titre Guerre froide rappelle combien cette période a pu peser sur les individus : le couple de Zula et Wiktor (elle, chanteuse, lui, musicien) est séparé par le cours de l'Histoire, Wiktor ayant décidé de s'exiler de la Pologne communiste. La renaissance des chants traditionnels polonais - renaissance souhaitée par la république populaire - donne lieu au début du film à un beau "voyage ethno-musical" en pays lemko . Suivent les tournées du célèbre groupe Mazurek (Mazowsze) mais les chants sont vite instrumentalisés par le pouvoir stalinien en place. Un long plan-séquence  au moment difficile de l'exil nous  fait franchir le check point de Berlin-Est à Berlin-Ouest, illustrant un "ambitieux travail de mise en scène "(Ce film a reçu le Prix de la mise en scène à Cannes en 2018). La musique évolue avec le temps, certes, mêlant rythme de jazz à airs anciens... Mais pour Zulma et Wiktor, comme pour bien d'autres, la promesse d'un futur plus heureux,  de "lendemains qui chantent", ne sera pas tenue : "On ne chante qu'au présent qui passe" (Critique de Cold War par Nicolas Geneix, revue Positif, n°693 de novembre 2018 )...

Un grand merci à Nicolas pour son analyse filmique fine et sensible, toujours alliée au souci de rester compris de son public.

Le DVD du film est disponible à la Médiathèque de Louviers.

 

2) Jeudi 6 juin 2019 : Nous accueillons Henri Sobowiec, notre ancien président, qui nous présente "Un héros de la cause paysanne polonaise Casimir Deczynski (1800-1838)".

Cet exposé nous a permis de connaître le destin tragique de cet instituteur-paysan, expulsé de son pays en 1831. Deczynski réclamait seulement un sort plus juste pour les paysans opprimés par une noblesse polonaise arriérée qui les considérait comme des serfs, même s'ils étaient propriétaires de leurs biens. Réfugié en France, notamment à Brive-la-Gaillarde, Deczynski mourut à 38 ans dans la misère et l'anonymat, mais après avoir laissé un témoignage essentiel : Mémoires d'un instituteur-paysan polonais. Ce texte inspira à Léon Kruczkowski un roman de 300 pages qui sera salué en 1932 comme un événement littéraire de première importance par la gauche polonaise et étudié dans les écoles polonaises, faisant connaître la situation misérable de la paysannerie.

Ces Mémoires d'un instituteur-paysan polonais ont été traduites en français pour la première fois par  Henri Sobowiec qui,  à Brive-la-Gaillarde, en avril 2019, avait présenté ce travail de recherche historique et de traduction, devant la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze... avant d'en faire bénéficier le Club Joseph Conrad, très intéressé par son remarquable exposé...

Henri Sobowiec présente Casimir Deczynski, un héros de la cause paysanne polonaise (1800-1838)
Récit suivi d'un repas-partage, dans le cadre bucolique du jardin de Marie-Christine et François Dycha. 

 

 

3) Jeudi 20 juin 2019 : Le Temps des Cerises ... chez Marie-Jo et Kazimir Bogaczyck : un autre repas-

partage réunit les membres du club. Un moment convivial, chaleureux et gustatif, avec des cerises sur les gâteaux...

4) Jeudi 12-vendredi 13 décembre 2019 : Le club proposait deux jours à Lens dans le cadre du Centenaire (1919-2019) de la convention  entre la France et la Pologne, relative à la venue de travailleurs polonais en France dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Trois visites :

D'abord, l'exposition du centre minier de Leuwarde : Plus de 200 000 Polonais sont arrivés dans le bassin minier  entre 1919 et 1939.

Puis, l'exposition au musée du Louvre-Lens : Pologne, peindre l'âme d'une nation, 1840-1918.

Cette importante rétrospective de la peinture polonaise du 19è siècle-20è siècle avec près de 130 tableaux (et autres oeuvres) permet de comprendre qu'en dépit de la division du pays entre l'Empire russe, l'Empire autrichien et le Royaume de Prusse, les artistes créèrent alors une véritable identité polonaise, la "polonité". 

 

Départ de Jean III Sobieski

 

 

Houtsoules dans les Carpates W. Jarocki (1910)
1914-1918

 

Troisième exposition toujours au Louvre-Lens : Kazimir Zgorecki Photographier la Petite Pologne (1924-1939) montrant la vie des travailleurs immigrés polonais 

 

Les membres du club ont été très intéressés par ces trois expositions dans une région où vit encore une importante communauté polonaise, avec ses traditions et sa culture : expositions, sites,  fêtes, cuisine, restaurants et magasins polonais, spectacles... donnent envie de retourner dans ces lieux où il reste beaucoup à découvrir. 

 5) Courant décembre 2019, grâce à notre experte cuisinière, Sofia Rojek, des membres du club se sont réunis chez elle et se sont lancés dans la préparation... d'une centaine de Pierogi  : Les familles ont vivement apprécié leurs divers goûts : Pierogi aux champignons, aux légumes, à la viande...   

Chez Sofia une belle production de pirogi...

 

Pour information : Samedi 8 février 2020, à 16h, dans la salle Pierre Mendès France , Hôtel de ville de Louviers (Entrée par la cour de la Mairie, première porte à droite après la grande grille) la Société d'Etudes Diverses (SED) de Louviers propose  une  conférence : "Une enfance au ghetto de Varsovie" par Madame Larissa Cain, survivante du ghetto et auteur d'un livre.  

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 14:43

               !   Szcesliwego Nowego Roku 2019  !

Voeux pour 2019 et annonce de la soirée du Film de P . Pawlikowski : Zimna Wojna (Cold War) jeudi 7 mars 2019 au cinéma Grand Forum Louviers

Vous êtes les bienvenus au Cours de polonais qui se déroulent de manière très conviviale tous les lundis de 17h à 19h à la Médiathèque de Louviers.

 

A la demande du Club Culturel Joseph Conrad de Louviers-Val-de-Reuil, l'association Derrière l'Ecran (que nous remercions) a programmé au cinéma Grand Forum de Louviers

                         pour le jeudi 7 mars 2019 à 20h

le film polonais de Pawel Pawlikowski, en version originale sous-titrée : 

                                COLD WAR (ZIMNA WOJNA) 

film qui a reçu le Prix de la Mise en Scène au dernier Festival de Cannes...

Nicolas Geneix, professeur agrégé, lettres et cinéma, au Lycée Corneille de Rouen nous fait l'amitié de venir présenter ce film... 

                             Venez nombreux !  

                                  

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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 13:42

Nous avions souhaité visiter la ville de Łódź pour deux raisons :

- Łódź fut, entre 1820 et 1914, le Manchester polonais, la capitale mondiale du textile, où quatre cultures (polonaise, allemande, juive, russe) coexistèrent sous domination russe.

- Łódź est devenue, plus récemment, la Holly Łódź, la capitale du cinéma polonais : de sa prestigieuse Ecole de Cinéma (1945) sont issus de célèbres réalisateurs, tels A. Munk, J. Kawalerowicz, W-J. Has, A. Wajda, R. Polanski, K. Kieslowski… Et un cinéma d’animation s’y est développé avec succès.

Cette ville nous a émerveillés par sa richesse culturelle et architecturale, par la remarquable reconversion de ses friches industrielles, notamment, depuis 2006, la Manufaktura : la gigantesque usine de textiles, en briques, fondée par Izrael Poznański après 1870 (en activité jusqu’en 1997) a été transformée en un vaste espace de musées, cinémas, restaurants, cafés, salles de sport, grands magasins et lieux de détente…

C’est à présent un endroit très apprécié des habitants de Lodz. 

La Manufaktura, ancienne usine textile réhabilitée.

 

 

 

 

Visite du Muzeum Fabryki, musée du textile : Bruit assourdissant des métiers à tisser en état de marche..

 

Musée Sztuki Ms2, art moderne et contemporain. Oeuvres d'avant-garde de W. Strzeminski et K. Kobro, deux artistes au coeur du dernier film d'A. Wajda : Powidoki (Les Fleurs bleues, 2016).
Maisons ouvrières, en face de l'usine de I. Poznanski.
Visite du Palac Israela Poznanskiego édifié dans le périmètre de l'usine du grand industriel I. Poznanski, à partir de 1872.

 

Visite commentée du Muzeum Miasta Lodzi (de la ville de Lodz), dans le Palais I. Poznanski : salles consacrées aux grands personnages de Lodz, ici Artur Rubinstein.
Entrée monumentale de l'ancienne usine de textile, aujourd'hui la Manufaktura.

 

La rue Piotrkowska : cette belle rue centrale et commerçante, largement piétonnière, de plus de 4 km, reliait la nouvelle ville aux usines. Elle est formée d'un ensemble de palais (Lodz en compte plus de 200) et d'édifices divers, de style éclectique (néo-gothique, néo-Renaissance, Art Déco, Sécession Viennoise, Art Nouveau...) témoignant du riche passé industriel de la ville aux 19è et 20è siècles.

Vue de la rue Piotrkowska
Le plus élégant magasin (1909) de vêtements de la rue, de style Art Nouveau, aujourd'hui Café Esplanada.
La maison dite Gutenberg (1896) de l'éditeur du premier journal de Lodz (1863), bilingue polonais-allemand, il mêle styles gothique, Renaissance, maniériste.
La Biala Fabryka (Usine blanche), immense usine de Ludwik Geyer (1835), abrite le Centralne Muzeum Wlokiennictwa (Musée central des textiles)
Dans l'ancienne usine, présentation de l'histoire de la mode polonaise
Notre groupe autour d'une des statues en bronze de la rue Piotrkowska : ici, S. Jaracz (1883-1945), acteur de cinéma et de théâtre, directeur de théâtre
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Artur Rubinstein au piano, face à sa maison natale.

 

Visite du Musée du Cinéma, situé près de l'Ecole de Cinéma :

Le palais néo-Renaissance (1855) de Karol Scheibler, le roi du coton, abrite le Muzeum Kinematografii, en cours de modernisation.

 

Une des dernières rotondes de projection (25 places) en état de marche en Europe, un Fotoplastikon (1900) : vues d’images stéréoscopiques, effet 3D

 

La salle de bal où fut tournée une scène, projetée ici, du film de Wajda La Terre de la Grande Promesse (1976, Oscar du meilleur film étranger) d’après le roman naturaliste du Prix Nobel de littérature W. Reymont, Ziemia obiecana (La Terre Promise, 1899), montrant le développement à Łódź d’un capitalisme amoral, cynique, exploitant le plus souvent une main d’œuvre ouvrière misérable, et en tirant des richesses considérables.

 

Ghetto de Łódź (Lizmannstadt Getto)  

On ne peut quitter la ville de Łódź sans se souvenir de son passé tragique sous le nazisme : la ville, fut germanisée comme partie du Wartheland. Le ghetto de Łódź était le second plus grand ghetto de Pologne après le ghetto de Varsovie. Il ne fut « liquidé » qu’en juin et août 1944, les travailleurs forcés juifs du textile étant exploités dans les fabriques. 

Le "champ du ghetto" dans le Cmentarz żydowski, le plus grand cimetière juif d’Europe : à perte de vue y sont placées les tombes des 43 000 juifs qui moururent de faim et de maladie dans le ghetto.

 

Stacja Radegast (Radogoszcz) : gare d’où partirent plus de 150 000 juifs, déportés vers les camps d’extermination de Chelmno et Auschwitz-Birkenau. Travaux en cours pour entretenir ce lieu de mémoire.

 

En quittant cette ville, la 3ème de Pologne, nous savons que beaucoup reste encore à découvrir. Par son dynamisme, Lodz nous semble bien mériter de retrouver de son lustre, perdu après la fermeture de dizaines d'usines. Au début des années 1990, le chômage dépassait 20% de la population, et les difficultés semblent toujours le lot d'un certain nombre de personnes que nous avons croisées. 

 

Notre départ par la Gare ultramoderne de Łódź Fabryczna

 Sous son immense toit de verre, elle est une des plus modernes d’Europe et doit contribuer, en constituant le nouveau cœur de cette ville, à préparer l'exposition universelle de 2022 que l'ancienne capitale du textile polonaise rêve d'organiser. Encore une marque d’espoir pour cette ville en pleine mutation.

 

 

 

 En route pour Varsovie, la capitale, avec ses contrastes ; la reconstruction impressionnante, à l’identique, du cœur de la cité détruite par la guerre ; son développement économique, tourné vers l’Europe et le monde.

Warszawa Stare Miasto, depuis le haut du clocher de sainte Anne : Vue panoramique sur la place du Zamek krolewski ( le château royal) ; la Colonne de Sigismond ; les remparts ; la Cathédrale Saint Jean…
La colonne du roi de Pologne-Lituanie Sigismond III-Vasa (1644, restaurée) est l'un des plus anciens monuments de Varsovie. Ce roi transféra le pouvoir royal de Cracovie à Varsovie, nouvelle capitale.
Au premier plan la Trakt Krolewski (Voie Royale) reliant sur 4 km le château à la résidence royale d'été du Parc Lazienkowski (Łazienki Królewskie) ; à l'arrière, les tours du nouveau Varsovie

 

Le château royal, reconstruit dès la période communiste, de 1971 à 1984, symbole de l’identité polonaise. En arrière-plan, la Vistule ( Wisła).
Rynek Starego Miasta : Place du marché de la vieille ville (maisons de style baroque et fin Renaissance, reconstruites après la 2è G.M.) avec le monument de la Sirène qui symbolise l'insurrection de la ville.

 

Place Kanonia, ornée d'une cloche de 1646. La Vieille Ville, reconstruite à l'identique de 1949 à 1963, a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981. Cette reconstruction mobilisa l'ensemble de la population et fut déclarée oeuvre nationale par le gouvernement communiste.

 

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La Barbacane (1548) et une partie des remparts furent reconstruits ou restaurés entre 1953 et 1963

 

 

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L'église des Carmes (1761), épargnée par la guerre : Église de l'assomption de la bienheureuse Vierge-Marie et de Saint-Joseph : Kościół Wnie bowzięcia Najświętszej Maryi Panny i św. Józefa Oblubieńca...Façade néoclassique, intérieur baroque. Une des églises fréquentées par Frédéric Chopin.

 

Monument à Adam Mickiewicz

 

Un des 14 bancs musicaux évoquant la vie de Chopin et permettant d'écouter des extraits de ses oeuvres

 

• Au 47 Ulica Nowy Świat, le jeune Józef Teodor Konrad Korzeniowski vécut brièvement en 1861 avec son père, opposant au régime tsariste, avant leur déportation en Sibérie. Les membres du club Joseph Conrad le saluent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impressionnantes statues du Monument de l’Insurrection de Varsovie (1944), inauguré en 1984 : défense des barricades…

et descente dans les égouts, sujet du film de Wajda étudié par le club, Kanał (Ils aimaient la vie, 1957)

Photo de nuit, au-dessus : Le Palais de la Culture et de la Science (1950), « cadeau » de Staline, longtemps honni des Polonais, est devenu « monument historique », reconverti à différentes utilisations (salle de congrès, théâtre, cinéma…). Il est désormais entouré de gratte-ciels plus modernes…

 

MUZEUM HISTORII ŻYDÓW POLSKICH : Musée Polin (en hébreu : פול ן, « Repose-toi ici », est le nom hébraïque de la Pologne) : ouvert en 2013, il retrace 1 000 ans de l’Histoire des Juifs de Pologne. 200 000 Juifs seulement sur 3 millions de Juifs polonais échapperont à la Solution Finale…Architecture du bâtiment : un parallépipède coupé par une brèche, symbole de la traversée de la Mer Rouge ou de la vie brisée par la Shoah

 

Une des salles présentant la vie des Juifs d’autrefois, ici dans la campagne polonaise.

 

Reconstitution de la magnifique coupole polychrome de la synagogue en bois de Gwozdziec (18è siécle). Aucune synagogue en bois n’a subsisté en Pologne…

 

Cérémonie devant le Monument des Héros du ghetto de Varsovie (Insurrection d’avril 1943) en face du Musée Polin

 

Umschlagplatz : Au terme de l’itinéraire du souvenir, sur l’emplacement du ghetto de Varsovie, le monument de marbre blanc rappelle le lieu de la gare d’embarquement, pour les camps de la mort, des Juifs du ghetto de Varsovie. 448 prénoms de juifs polonais (d’Abel à Zanna) sont inscrits en souvenir des 300 000 personnes parties d’ici.

 

Visite intéressante du château royal : une trentaine de salles richement décorées. Nombreuses peintures dont celles de Canaletto, neveu du peintre de Venise, dont les vues de Varsovie aidèrent les architectes pour la reconstruction de la ville. En fait , après l'apogée des 16è-17è siècles, le pouvoir royal déclina rapidement face aux successives invasions suédoises. Le dernier roi de Pologne, Stanislas Auguste Poniatowski, régna de 1764 à 1795, ensuite la Pologne fut partagée et administrée par les tsars.

 

Salle du Sénat. Une des abeilles, retrouvée par hasard après les vols nazis, permit de reconstituer peu à peu l'ensemble des précieuses broderies.
Perspective, depuis le château royal, sur les jardins (en cours de réfection) descendant jusqu'à la Vistule. Perspective gâchée par le bruit de la route en contrebas, hélas...

 

Hommage à Copernic

 

Visite du Musée Frédéric Chopin dans le Palais Ostrogski du 17è siècle (reconstruit). Présentation moderne interactive illustrant abondamment et plaisamment la vie et l’œuvre du musicien (belle salle de concert où des films présentent ses œuvres jouées par divers interprètes).

 

Bons moments conviviaux dans notre appartement pour un dîner polonais reconstituant...
Vue de la fenêtre de notre logement sur des immeubles en cours de réhabilitation de l’ancien Varsovie et au loin sur les nouvelles constructions

Le groupe remercie l’ensemble du club Joseph Conrad pour sa participation financière à ses excursions : nous avons été très intéressés par la visite de ces deux villes. Presque quatre jours dans  chaque ville, c’était peu, mais nous avons vu beaucoup et en sommes partis à regret, avec l’envie d’y retourner vu l’intérêt majeur qu’elles présentent.

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 20:59

Merci à Stanislas Pulrulczyk qui nous conseille le CONCERT DE NOEL  de la soprano polonaise EWA MAJCHERCZYK  Prix de la meilleure chanteuse aux Victoires de la Musique classique 2018 (Pologne). Ce concert aura lieu lundi 17 décembre 2018 à 19.30 à l'INSA à Saint Etienne du Rouvray. Pour les pré-ventes, contact Paul K (voir l'affiche)

Concert de Noël soprano coloratoure/ musique polonaise : lundi 17 décembre 2018

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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 23:59

Le club Joseph Conrad de Louviers Val de Reuil a pris cette année l'agréable habitude de se retrouver tour à tour en fin d'après-midi chez un membre du club pour des moments chaleureux et conviviaux : chez Christine, en janvier, autour de galettes ; en mai chez Zofia ; et en juillet, ce sera chez Franek et Marie-Christine... 

Chaque membre du club avait participé à  la confection de ce repas de mai, apportant desserts ou boissons, dont gâteau à la rhubarbe, et... un cidre fermier... hélas trop impatient de sortir de ses bouteilles ! (Voir plus bas...)

Zofia, bien que depuis longtemps en France, continue à pratiquer quotidiennement avec entrain ses recettes polonaises, dont elle régale famille et amis, et qui ont remporté une fois de plus un franc succès...

C'est ainsi que nous dégustâmes pour commencer la fameuse soupe : zurek, un bouillon à base de farine de seigle fermentée, saucisson, oeufs durs, épices, ail, marjolaine (majeranek), lardons fumés...

 

Conclusion générale exprimée par Franek : "On ne devrait plus manger d'autre soupe!"

Puis chacun fit un sort aux placki galettes de pommes de terre avec ail, oignon, sel, poivre et un peu de farine pour lier le tout. Commentaire : "On se râpe les doigts pour les faire mais c'est bon !"

Enfin arrivèrent les crêpes à la bière (malesniki) dont on se régala... après un arrosage involontaire de l'assemblée, suite aux bouteilles d'un  cidre fermier que notre président, François-Louis, avait tenté d'ouvrir...

Cette joyeuse ambiance très sympathique  s'est prolongée par des chants polonais traditionnels, ceux que notre club aime tant répéter lors des cours du mardi...: "W poniedzialek rano", "Wojenko, wojenko", "Szla dzieweczka"...

Dans les projets immédiats du club pour septembre ou octobre 2018 : un voyage à Varsovie et à Lodz !

En attendant la rentrée du club un mardi de septembre à partir de 17h à la Médiathèque de Louviers : les nouveaux venus seront les bienvenus ! Bonnes vacances à tous, DOBRE WAKACJE !


 

 

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 15:09

i Szczesliwego Nowego Roku 2018 !

3 Décembre 2017  : Le club Joseph Conrad de Louviers-Val-de-Reuil arrive à Cracovie... pour le 160 ème anniversaire, jour pour jour, de la naissance - le 3 décembre 1857- de Joseph Conrad, né Jozef Teodor Konrad Korzeniowski, que le Festival international annuel de littérature "Joseph Conrad" de Cracovie vient de célébrer...!

Une citation, sur une plaque de la mairie de Cracovie, souligne en effet l'importance de cette ville pour l'écrivain : "C'est dans cette vieille ville royale et universitaire que j'ai cessé d'être un enfant, que je suis devenu un adolescent, et que j'ai connu l'amitié, les admirations, les idées et les indignations propres à cet âge". Ajoutons que c'est aussi à Cracovie que le poète et écrivain Apollo Korzeniowski, père de Conrad, souhaita être inhumé, après un décès prématuré dû, pour avoir défendu l'indépendance de la Pologne, à l'exil infligé par le tsar...

Comme l'écrivit Czeslaw Milosz, Prix Nobel de Littérature, c'est donc le souvenir du père et de son fils qui eût pu être honoré dans cette ville...

 Premier soir à Krakow, l'ancienne capitale des rois de Pologne. Le scintillement de la neige rend plus féérique encore le marché de Noël sur l'immense Rynek (Place du Marché), la plus grande place médiévale d'Europe. La foule se presse autour des stands illuminés, des viandes rôties, saucisses, fromages, vin chaud... Photo 1 :

 

 

Sous la neige le marché de Noël sur le Rynek

Nous nous retrouvons souvent pour partager des instants conviviaux dans nos deux confortables "logements chez l'habitant", mais aussi, tout près, dans un fameux restaurant végétarien qui nous sert de "cantine" (champignons panés, soupe de betteraves, pieroji, grog à base de jus de pommes râpées, épices et vodka...) Photos 2 et 3 : 

Soupe et grog...


 

 

Partage...

4 décembre : Sur Rynek Glowny, nous visitons la Basilique (célèbre retable du 15è siècle) puis le Musée souterrain (Podziemia Rynku) qui nous plonge dans la Cracovie du Moyen Age, riche carrefour  commercial d'Europe centrale : Nous circulons ainsi en dessous même du Rynek, dans la ville ancienne, grâce aux fouilles réalisées sous une grande partie de cette place et remarquablement mises en valeur par une présentation interactive très moderne. Imposant Beffroi de l'ancien Hôtel de Ville (14ème siècle), et ancienne Halle aux draps (Sukiennice) qui occupe le milieu de la place : photos 4, 5 et 6

 

Retable de Veit Stoss
Basilique: Kosciol Mariacki
Statue d'Adam Mickiewicz devant la Halle aux Toiles

5 décembre, journée du souvenir. Après avoir traversé la Vistule (Wisla), nous nous dirigeons vers le quartier du ghetto de Podgorze où les Juifs furent rassemblés par les Nazis, pour être ensuite déportés et exterminés : sur la place des Héros du ghetto (Bohaterow Getta) des chaises métalliques vides symbolisent leur absence. Nous visitons l'ancienne Fabrique d'Oskar Schindler, reconnu Juste parmi les Nations pour avoir sauvé 1100 Juifs. Une exposition sur trois niveaux y présente "Cracovie sous l'occupation, 1939-1945." Photos 7, 8 et 9 :

Podgorze : Place Bohaterow Getta (des Combattants du Ghetto)
 
Fabrique d'Oscar Schindler devenue Musée

 

Restes du Mur du Ghetto

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous repassons la Vistule en direction du quartier de Kazimierz, centre historique de la vie culturelle juive en Pologne, inscrit par l'Unesco (comme tout le centre de Cracovie) sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité. Photos 10 et 11 

Une rue de Kazimierz...Et au coin d'une autre...

 

 

 

on salue avec émotion la mémoire de Jean Karski...

 

 

 

 

Nous arrivons à temps ce soir-là pour voir la remarquable exposition de photographies "Traces de mémoire", au Musée Juif de Galicie (Zydowskie Muzeum Galicja), lieu  d'échanges sur le passé juif de la Galicie polonaise, et de réflexions sur la destinée tragique d'une civilisation de près de dix siècles...: 

 

 

6 décembre  Certains ont poursuivi leur visite de la ville en remontant la "Voie Royale" qui traverse la ville du sud au nord depuis le château et la cathédrale de Wawel. On passe devant les plus beaux édifices de la ville. Les grandes artères des rues Kanonicza puis Grodzka forment un secteur piétonnier très animé, apprécié pour leurs nombreux commerces, leurs édifices religieux baroques, leurs demeures patriciennes aux façades Renaissance  magnifiquement restaurées, les palais épiscopaux, et, vers le Planty (anciens remparts démolis par les Autrichiens et transformés en parcs) l'université Jagellonne, l'une des plus anciennes universités d'Europe centrale (1364). Par la ulica Florianska on aboutit au nord à la Barbacane (édifiée en1499 contre la menace ottomane).  Photos 12 et 13 :

Sur la Voie Royale : Place Marie Madeleine, l'église baroque Saints Pierre-et-Paul...

 

 

 

et l'élégante rue Grodzka...

 

 

D'autres se sont rendus à une soixantaine de kilomètres de Cracovie près d'Oswiecim, à Auschwitz-Birkenau...Photo 14 :

Birkenau

 

Le dernier jour, certains ont visité Nowa Huta (à une dizaine de kilomètres de Cracovie), ville ouvrière moderne construite sous le régime communiste à proximité d'immenses aciéries : architecture typique d'une ville qui se voulait une "cité idéale" communiste mais qui était en réalité surtout une cité-dortoir dont la pollution a menacé gravement ses habitants jusqu'à Cracovie même... Une exposition rappelle la mode et les objets des années 50-60. L'église futuriste "l'Arche" y fut un symbole de la résistance au pouvoir communiste. Non loin, le très ancien monastère (1222) cistercien de Mogila et une des plus anciennes églises en bois de Pologne (1466), Saint Bartolomé. Photos 15, 16, 17 et 18 :

 

Un aspect de Nowa Huta...sous le soleil...

 

 

 

Exposition sur les années 50-60 : "l'Ostalgie"...
Vitraux et Crucifix de "L'Arche"
Eglise en bois de Saint Bartolomé, près de Nowa Huta...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'après-midi, nous avons pu admirer sur le Rynek au pied de la statue de Mickiewicz le traditionnel défilé (premier jeudi du mois de décembre) du concours de crèches de Noël : des artistes participent à la confection de ces crèches en forme d'églises et de châteaux. Mais les plus émouvantes  sont les crèches portées par les enfants des écoles. Photos  19 et 20  :

 

Les plus jeunes enfants présentent leurs crèches de Noêl

 

 

D'autres enfants plus grands défilent

 

 

Pour conclure en beauté notre séjour, nous avons assisté ce dernier soir à un concert de musique klezmer dans le décor ancien très chaleureux du "Klezmer Hois", ulica Szeroka, à Kazimierz. Photos 21 et 22

 

Parmi un auditoire nombreux et conquis nous avons applaudi les trois musiciens...

 

d'un groupe klezmer de très grande qualité...

 

En conclusion, le temps nous a manqué...tellement cette ville, "Coeur de la Pologne", une des plus belles villes d'Europe, offre d'intérêts, tant culturel, qu'historique ( histoire souvent tragique, hélas) et festif...

 

 

  

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